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PASCAL ROSTAIN, le pAPARAzZI AMi DES POLITIQUES

pascal rostain, le paparazzi ami des politiques

Il est connu pour avoir côtoyé tous les présidents en fonction depuis Giscard d’Estaing mais aussi les starlettes du showbiz. Toujours son Nikon en bandoulière, Pascal Rostain est le patron des paparazzis. Auteur des photos de Mazarine Pingeot et son père dans les années 1990, il ne cesse d’osciller entre amitié et vie professionnelle.

Souvent en planque dans des endroits improbables, il arrive à s’attirer la sympathie de tous les présidents, même Mitterrand dont il va révéler la double vie. En 1994, il arrive à prendre la fameuse photo du président et de sa fille entre deux bus en circulation. À l’entendre, tout est une question de chance. Mais la vérité est tout autre. Pascal Rostain est surtout  un acharné de travail et de nouvelles découvertes. Animé par la passion, il évoque tour à tour ses meilleurs coups. Le chat traverse la table et se frotte à son maître. La décontraction règne dans cette maison. Tout est à l’image du journaliste : désinvolte et passionné. 

 

Le rendez-vous est pris sur les champs Elysées, dans la petite cour d’un bâtiment parisien. Nous entrons dans une chambre sombre, où sont éparpillés des piles de livres, de vêtements et d’autres objets en tout genre. Un lit trône au milieu de la pièce, les draps sont défaits. Pascal Rostain, cheveux grisonnants et regard rieur, précise avec un clin d’œil que c’est ici qu’il a accueilli Valérie Trieweiler et François Hollande à l’époque où ils cachaient leur amour. Voilà tout le paradoxe qui définit l’homme : il est à la fois confident et révélateurs de scoops. Après tout, ce n'est pas pour rien que son nouveau livre s'intitule Voyeur.  

Bien loin du stéréotype du photographe prétentieux, le journaliste nous invite dans son salon alors que ses enfants font des allers-retours dans la pièce. Toujours un sourire moqueur aux lèvres, il évoque sa carrière de paparazzi chez Paris Match, qui l’a mené à côtoyer les présidents qu’il appelle lui-même les « Zidents ». D’abord, Giscard D’Estaing puis Mitterrand et Chirac, son préféré, - qu’il imite avec plaisir -, Sarkozy et pour finir, Hollande. Tous sont passés dans l’objectif acerbe de Pascal Rostain. Ami d’enfance de Carla Bruni qu’il surnomme « Carlouche », il ne s’impose aucune censure, ce qui lui a permis de devenir un paparazzi aguerri.

une attitude à la gainsbourg

Le cigare vissé aux lèvres, Pascal Rostain semble en dehors de la réalité. On entre dans une autre dimension, où le temps s’est arrêté. Il nous présente tour à tour des cadres où sont exposées les poubelles des grandes stars. Celle d’Arnold Schwarzenegger trône sur le mur, avec une invitation pour les oscars à côté des sachets vides de tortilla. Selon le paparazzi, « les poubelles, c’est comme les fouilles archéologiques, on déterre d'anciens secrets enfouis ». Cette nouvelle forme d’art appelée Trash Art, développée par le photographe et son ami de toujours Bruno Mouron, a pris de l’ampleur en 2013 grâce à une exposition à l’Opera Gallery.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Véritable symbole du paparazzi à l’ancienne, le créateur du mot « peopolitique » porte un regard réaliste sur la presse d’aujourd’hui et critique avec le sourire, toujours avec une pointe d’humour. C’est ce qui fait tout son charme. Il nous laisse entrer dans son monde, tout en gardant une part de mystère. Avec impertinence, il joue de la mauvaise réputation des paparazzi pour se comporter comme l’enfant terrible de la presse. Il nous raconte comment en 2002, il a réussi à passer les 23 barrages de sécurité du G8 au Canada, en toute simplicité, un appareil photo à la main. C’est sûrement son côté sympathique qui lui a permis de faire ses meilleurs coups. Tous tombent sous son charme attendrissant, même les plus durs.

pascal rostain, chez lui, nous présente la poubelle d'arnold schwarzenegger

Les combines de rostain

Ce qui fait la force d’un paparazzi, c’est à la fois ses sources mais aussi ses planques. Des cachettes qui peuvent se trouver dans les lieux les plus improbables et les plus périlleux. Pascal Rostain en sait quelque chose. Dans son livre, il raconte avoir essayé de se cacher dans un arbre pour shooter le pape Benoit XVI près de sa résidence. Autre technique insolite, il loue un petit ULM « miteux » pour survoler le lieu de vacances de Cécilia Sarkozy et Richard Attias. Mais sa planque qui lui vaut le plus de convoitise est celle de l’Elysée, qui lui a permis de photographier tour à tour Nicolas Sarkozy et François Hollande.

Le g8, un week end entre potes

Pascal Rostain est passé maître dans l’art de s’infiltrer dans les grands événements. C’est son expérience qui lui a permis d’entrer dans le G8 de Kananaskis en 2002. Il raconte avoir passé tous les barrages à bord de la voiture du Premier ministre canadien, pour ensuite se retrouver à coté de Poutine et Bush. En toute décontraction, il a pris cette photo des chefs d’Etat du monde hilares.

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©2015 par Florian Guadalupe, Victoria Laurent, Joanna Thevenot et Alev YIldiz

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